Je me déplace enfin. Il était temps. Même si c’est pour 24 heures. Je reprends ma route. Même si le ciel est gris et les arbres sont nus. Et les immeubles quelconques. Et les villages éteints. Et si les hangars se succèdent encore et encore. Mes yeux ne savent plus où regarder. Ils se réjouissent de voir le paysage qui défile. De voir autre chose. Tout sauf l’habitude, le connu, l’archi connu, tellement connu que mes yeux s’étaient assoupis. Maintenant, ils voient à nouveau.