Apollinaire a passé 5 jours à la prison de La Santé pour complicité de vol en 1911. Depuis décembre dernier, avec un groupe de détenus volontaires du centre pénitentiaire de La Santé, et avec Marion Lary, réalisatrice comme moi, nous réalisons un court métrage sur ce que cette expérience de la prison a provoqué sur Apollinaire.
Comment a-t-il vécu cela, qu’en a-t-il dit, écrit, fait ? Lui, dont tout le monde connaît les poèmes aujourd’hui mais qui fut un étranger, rejeté, victime de xénophobie et amoureux fou de la langue française. Très vite, Guillaume apparaît derrière Apollinaire. Dans l’atelier émerge une énergie collective incroyable. On découvre, on imagine, on improvise. Le passé et le présent s’entremêlent. Nous n’avons pas encore fini. Le covid a suspendu les ateliers un moment. Mais ça y est, ça reprend. Il est grand temps.